mercredi 18 décembre 2013

La fois où je me suis fais tatouer sous hypnose


















Quand je dis aux gens que j'ai fait faire mon tatouage sous hypnose, on me demande souvent « Pourquoi? ». À cela je répond toujours « Pourquoi pas? ».
Je n'avais pas peur spécifiquement de la douleur (j'ai 2 piercings au cartilage qui ne m'ont pas fait mal du tout), et ce n'était pas un tatouage qui était très long à faire. Mais comme j'étais de passage à Drummondville pour un spectacle, j'habitais à Sept-Iles à ce moment, et que je faisais le spectacle avec mon confrère hypnothérapeute Sylvain Boulianne, je me suis dis « bah pourquoi pas joindre l'utile à l'agréable? »

Sylvain m'a donc fait 2-3 séances préparatoires avec des ancrages pour me ramener en état d'hypnose et un ancrage (avec une balle anti-stress) pour créer une analgésie hypnotique.

Je me suis même amusée à tester cette analgésie hypnotique en me pinçant l'avant-bras … j'étais moi-même étonnée de ne recevoir rien à ce point-là. Car on s'entend, la peau de la face interne du bras est relativement sensible!

J'étais donc fin prête pour le tatouage quelques jours plus tard! J'ai fais faire le mien chez Épel Tattoo à Drummondville, par le tatoueur David. Je n'ai d'ailleurs que d'excellents commentaires pour lui. Souriant et très professionnel! C'était la première fois qu'il tatoutait une personne hypnotisée, je crois qu'il a bien aimé l'expérience!

Alors, je m'installe sur la chaise, Sylvain m'amène en état d'hypnose en quelques secondes (pour ceux qui me connaissent personnellement, vous savez que ça ne me prend pas beaucoup de temps!) et me demande de serrer la balle anti-stress pour activer mon ancrage d'analgésie hypnotique. À partir de là, mes souvenirs restent relativement flous, car j'étais tellement sur mon petit nuage que je me foutais bien de ce qu'il me disait. Je me rappelle que David ai demandé si c'était ok pour commencer … et ça a commencé.
Physiquement j'étais dans un salon de tatouage à me faire charcuter l'omoplate. Mentalement j'étais à mon chalet, sur le bord de la plage, avec ma chienne qui courait autour de moi. Je me rappelle que Sylvain me parlait, je répondais de façon assez gommée sans grand intérêt. Un moment donné j'ai bien senti quelque chose dans mon dos mais … ça chatouillait! Oui oui, une centaine d'aiguilles qui entrent et sortent de mon épiderme me chatouillaient. Le tatoueur n'en croyait pas ses oreilles.

Après un certain temps, que j'estimais à 10 minutes maximum, le tatoueur annonce la fin de son travail et Sylvain m'a sorti de l'état d'hypnose. Quelle ne fût pas ma surprise de réaliser que le tatouage avait pris pas loin de 60 minutes! Je ne le croyais uniquement que parce que j'ai vu l'horloge, sinon je serais resté persuadée qu'on se moquait de moi.

Le tatouage n'a pas saigné, et la guérison s'est déroulée comme un charme. J'ai eu un peu d'élancements en prenant place dans la voiture, mais quelques serrements de balle anti-stress ont réglé cela!

Ce fut pour moi une très belle expérience que je recommande même à ceux qui n'ont pas peur de se faire tatouer!


Au plaisir de lire vos commentaires, et passez un excellent temps des Fêtes!

Diane Vibert n.d.

mercredi 4 décembre 2013

Pourquoi j'aime tant mon travail?

Diane Vibert en conférence au Collège Laflèche de Trois-Rivières


Cette semaine j'ai décidé de faire un article un peu plus personnel. En fait, je tenais à vous parler du pourquoi j'aime tant mon travail.
Ce ne sera donc pas un article très informatif, mais j'ose espérer que vous l'aimerez!

Souvent, quand je spécifie le nom de mon travail à des gens, j'ai droit à des regards de surprise. Premièrement à cause des idées préconçues et de la désinformation sur le métier. Et deuxièmement à cause de mon âge (mais ça c'est une autre histoire!).

La phrase qu'on se fait le plus dire étant … « Est-ce que ça marche pour vrai? ». Mon petit côté blagueur a toujours envie de répondre « Bien sûr que non, ça ne marche pas. J'aime bien arnarquer les gens et faire de l'argent sur le dos de leurs problèmes ». Mais je répond plutôt qu'effectivement ça fonctionne!

J'aime mon travail car il me permet de créer un contact avec les gens. J'ai toujours aimé la relation d'aide, ma force étant de permettre aux gens de relativiser la situation pour permettre une décision logique. Il en va de même dans ma pratique en hypnothérapie. Le «recadrage » est une technique que j'affectionne particulièrement qui permet de confronter l'idée de la personne avec la réalité. Car … on ne se le cachera pas, les gens qui viennent dans mon bureau ont souvent besoin de faire confronter leurs façon de penser, mais aussi de parler!

Quand je vois les gens revenir au 2e ou 3e rendez-vous avec le grand sourire aux lèvres, en me parlant des changements qu'ils voient dans leur vie, ça me fait tellement plaisir! Plaisir pour eux, et plaisir d'avoir pu participé à ce changement.

Vous savez que je suis hypnothérapeute, mes clients le savent aussi. Mais les gens ne savent pas toujours que je fais aussi du spectacle d'hypnose. Oui oui « comme Messmer ». Bon, on a pas le même style, mais les techniques sont les mêmes : l'hypnose.

J'adore tout autant de faire des spectacles, mais ce n'est pas le même plaisir bien évidemment. Si vous avez vu des vidéos de mes spectacles, vous aurez remarqué que je ris souvent autant que la foule. À la base je suis une fille très expressive qui cache très mal ses émotions. Alors, quand les gens sur scène sont morts de rire (je me rappelle une certaine dame en novembre passé à L'Avenir), je suis incapable de me retenir de rire aussi.
Comme mes spectacles sont dans l'optique que les gens sur scène aient du plaisir et se sentent bien, indirectement le public rit aussi. Dans le respect et la dignité! Je ne fais pas de numéro qui ridiculisent ou qui font que les gens descendront de la scène en se disant « oh mon Dieu qu'est-ce que je viens de faire là?! ». Mon idée, c'est surtout que les gens dans le public se disent « oh mon Dieu, pourquoi ne suis-je pas monté?! »

Bref, j'adore mon travail comme hypnothérapeute et comme hypnotiste! Et vous, pourquoi aimez-vous votre travail?


Diane Vibert n.d.